Le Misanthrope, à tout prix

Le Misanthrope, à tout prix

Texte de Molière

Mise en scène et saynètes additionnelles  Florence Limon et Stephan Hersoen , avec la complicité de Camille Boullé

Le projet de ce spectacle est de donner de larges extraits du Misanthrope de Molière « dans le texte », en s’attachant particulièrement aux personnages d’Alceste et de Célimène. Les célèbres scènes de Molière, sont précédées de saynètes contemporaines qui questionnent avec humour la création théâtrale au 21ème siècle et permettent de suivre facilement le déroulement de la pièce et les changements de personnages. Bande Annonce

Deux comédiens, Al et Célie, ont décidé de monter le Misanthrope de Molière
à deux, faute d’argent. C’est un projet commun, mais leurs approches divergent : Al, est un pur qui recherche la qualité, Célie, elle, veut jouer à tout prix. Célie fourmille d’idées farfelues pour rendre ce projet compatible avec l’esprit du temps. Al, déteste par principe presque tout ce qu’elle propose mais se laisse séduire et entraîner par l’enthousiasme de Célie et son humour, jusqu’à ce que la machine s’enraye…

L’écriture : Les saynètes intercalées entre les scènes de Molière sont créées en « écriture plateau », c’est à dire à partir d’un travail de jeu improvisé, puis réécrites en portant une attention particulière au langage qui doit à la fois, être celui d’un quotidien d’aujourd’hui et pouvoir faire face à la langue de Molière.

On retrouvera dans les scènes contemporaines certains rythmes de répliques très rapides ou de répétitions de mots entre deux personnages pour reprendre le procédé de comique de répétition que l’on retrouve fréquemment dans les comédies de Molière, tout comme des allitérations ou des jeux de rimes.

La mise en scène : Comme pour Le Testament du Père Leleu , Stephan Hersoen et Florence Limon font le choix de travailler d’abord à deux ce projet qui leur appartient par sa conception et son écriture, d’en approfondir les idées en répétition et d’ajuster le texte tout au long du travail. Puis, ils font appel l’œil extérieur, de la jeune Camille Boullé formée à la scène à l’Université de Montréal.  Elle travaille alors avec eux dans une écoute attentive et exigeante, respectant leurs directions et apportant aussi son propre regard.